jeudi 17 décembre 2009

Le Grand Jeu

Dans un monde inspiré du XVIIIème siècle, la paix règne et la magie permet d’allonger considérablement l’espérance de vie. Pour se désennuyer, les membres de la noblesse s’inventent des jeux dangereux pouvant leur coûter la vie. Le plus célèbre d’entre eux – le Grand Jeu – consiste à assister à une réception où l’un des convives est un assassin, engagé légalement, qui éliminera un autre invité. Le marquis de Dantour organise un tel événement, mais, contre toute attente, la soirée ne semble pas obéir correctement aux règles…

« Le Grand Jeu » est une nouvelle de fantasy policière, rédigée pour l’anthologie « Assassin 24h/24 » où le défi était de construire une histoire imaginaire autour du métier « légal » d’assassin. L’ouvrage peut être commandé au prix de 8,5€ auprès de l’éditeur Fan2Fiction en complétant le bon de commande.

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

Katapulpe n°8 - Bonbon

Il faut être doté d’une certaine témérité pour ouvrir le dernier Katapulpe dans les transports en commun comme je l’ai fait : en effet, toutes ses pages sont d’une couleur fluo éclatante (jaune vif, rose fuchsia, écarlate, vert perroquet) vous valant quelques regards circonspects. Un peu moins gênant tout de même que de se faire surprendre en ouvrant la page de titre du Rêve de fer de Norman Spinrad (voir ma note du 18 juillet). À tout le moins, le thème « bonbon » du magazine restera en mémoire.

Comme à son habitude, le magazine propose des nouvelles d’horizons divers. J’ai entre autres apprécié :

Le baiser de Réjean d’Anne-Marie Bouchard
Réjan croise sur sa route quelques jeunes délinquants bien décidés à le détrousser. Il parvient à les faire déguerpir – sauf le dernier qu’il réussit à maîtriser. L’inattendu toutefois se produit – Réjan se maîtrisera-t-il lui-même ?

Jubilé de cannelle de Pierre H. Charron
On est au début un peu dérouté par l’enchaînement chaotique d’événements lors d’une fête de village. Puis peu à peu la construction prend son sens – chacun (ou chaque couple) est dans sa bulle, ne se préoccupant que peu de ce qui l’entoure, et pourtant les bulles s’entrechoquent malgré tout.

Le magazine publie également ma nouvelle Bonbons acidulés dont vous trouverez une présentation plus complète sur ce blog.

Un exemplaire peut être commandé dans certaines librairies au Québec, au prix de 6$ canadiens (et sous peu sur le site Le Pressier).

samedi 28 novembre 2009

La grande déculturation - Renaud Camus

Sous le motif louable de permettre l’accès de tous à la culture, notre société l’a en fait complètement dévalorisée. Les normes du raffinement, de l’esthétique, de la beauté ont été si réduites pour plaire aux masses que ces valeurs n’ont plus de véritable sens. L’auteur cite de nombreux exemples à l’appui de sa thèse : la baisse du niveau du baccalauréat (pour atteindre les objectifs en nombre de bacheliers), la culture à la télévision remplacée par du divertissement (abusivement qualifié de culturel), l’importance prises par les acteurs au détriment des auteurs, l’égalitarisme forcené de ranger au même niveau toute production dite culturelle avec les chefs d’œuvre du passé, etc.

Si les rimes des chansonniers d’aujourd’hui ont la même valeur que les poèmes de Rimbaud, alors tout devient « culture », tant et si bien que ce terme galvaudé ne veut plus rien dire. Pire : les portes du temple sont à présent grandes ouvertes aux forces de l’argent pour qui le livre devient un « produit » et le Louvre une « marque ». La grande déculturation est en marche.

C’est ce constat pessimiste que l’auteur nous dresse, dans un style remarquable. Une démonstration à laquelle tout esthète ne peut que souscrire, et qui devrait faire réfléchir tout véritable progressiste un tant soit peu lucide. Pour Camus, la véritable culture est nécessairement élitiste, l’apanage d’une minorité : il célèbre les musées vides où les œuvres peuvent être admirées en silence par ceux en mesure de les apprécier véritablement. Sans aller jusque là, il est certain que l’accès du plus grand nombre (ou de façon plus réaliste d’un plus grand nombre) à la culture aurait dû se faire en veillant à ne pas écraser l’échelle des valeurs. Tout ne se vaut pas. Un livre à lire par tous les amoureux de la culture, qui la voient disparaître au profit du divertissement et du marché.

Le fruit de mon imagination

L'auteur Françoise Guérin a lancé un appel à textes de 1000 signes (pile) ayant pour thème le chat. Ma contribution (un peu énigmatique), « Le fruit de mon imagination », se trouve sur son site Mot compte double.

jeudi 26 novembre 2009

Bonbons acidulés

Une affaire mystérieuse donne du fil à retordre à l’inspecteur en chef Thomson. À travers toute l’Angleterre, des dizaines de personnes sont retrouvées mortes en quelques mois, chacune s’étant étouffée avec un simple bonbon.

« Bonbons acidulés » est une petite nouvelle mêlant polar et fantastique.

Rédigée dans le cadre de l’AT « Bonbon » du magazine Katapulpe, elle a été sélectionnée et publiée dans le n°8 de la revue. Un exemplaire peut être commandé sur le site Le Pressier (sous peu) et dans certaines librairies au Québec, au prix de 6$ canadiens.

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

Éveil n°1 - Lucioles

Le tout premier numéro d’Éveil est consacré aux Lucioles. Sous une couverture de qualité, la revue propose plusieurs illustrations en couleur autour du thème, ainsi que quelques nouvelles :

La Luciole de la Génébrière de Lionel Gaïani
Une légende racontée autour d’un thé brûlant, celle de la rencontre d’une petite fée de lumière et d’un faune de la forêt.

Les importunes de Hans Delrue
Les derniers instants d’un homme riche et égoïste, confronté aux fantômes de son enfance, puis à un dernier choix à faire. Je vous renvoie à la présentation plus complète de ma nouvelle sur ce blog.

Feu de l'être de Madeleine Dufranne
Arnold est un garçon solitaire, persécuté par ses camarades de classe. Un beau jour, pour échapper à leur violence, il pénètre à l’intérieur d’un parc interdit. Il y découvre la beauté d’une luciole. Mais l’apparence vaut bien moins que la noblesse de cœur.

Père et Fils de Léa Silva
La rencontre difficile entre un enfant et l’homme qui se présente comme son grand-père longtemps disparu. Ce dernier pourra-t-il briser la glace ?

Un dimanche à moitié de Cécile Goguely
Jeu de style dans l’imaginaire autour de brouillons jetés.

La revue Éveil est éditée par le Projet Transition. Un exemplaire peut être commandé sur le site au prix de 4,90€ + frais de port (vous pouvez également vous abonner).

mardi 24 novembre 2009

Le sumo qui ne pouvait pas grossir - Eric-Emmanuel Schmitt

Jun est un adolescent laissé à lui-même, orphelin de père et délaissé par sa mère. Il survit en vendant des menus objets à la sauvette, lorsqu’un vieil homme l’aborde, affirmant voir le « gros » en lui. Ce dernier, maître d’une école de sumo, parvient à convaincre le jeune homme d’apprendre cet art martial. Peu à peu, Jun s’initie également au zen et finit par se réconcilier avec les autres ainsi qu’avec lui-même.

Un conte mignon, fondé sur quelques concepts vaguement bouddhistes, à l’intérêt limité. Certes bien écrit, le récit s’avère sans surprise (il devient sumo, il tombe amoureux de la fille et ils se marient et auront plein d’enfants). J’ai une préférence pour des romans plus « durs » de cet auteur, et qui invitent à plus de réflexion, comme « La part de l’autre » par exemple. Bref, un livre « spiritualité-minute » pour les lecteurs recherchant une histoire optimiste, mais qui reste trop à la surface des choses pour moi.

lundi 9 novembre 2009

Piments & Muscade n°5 - À la lettre

Voilà qu’arrive le numéro 5 de Piments & Muscade, « À la lettre », consacré aux charmes épistolaires et auquel j’ai participé. En voici un rapide compte-rendu :

Course poursuite de Laëtitia Genetay
Un homme timide laisse une lettre d’adieu à la femme qu’il aime. Celle-ci part à sa recherche, bien décidée à le ramener chez elle.

Fantasmes artificiels de Pénélope Chester
Un homme dans un lit d’hôpital adresse des lettres virtuelles aux infirmières qui passent près de lui. C’est le seul plaisir qui semble lui rester…

L’amour qui ne dit pas son nom de Hans Delrue
Une femme reçoit une lettre d’amour anonyme. L’auteur se plaît à jouer au chat et à la souris avec l’objet de son désir. Je vous renvoie à la présentation plus complète de ma nouvelle sur ce blog.

Tout cela reste entre nous de Jennifer Flajolet-Toubas
Une femme observe minutieusement sa voisine pour l’imiter à la perfection : mêmes horaires, même nourriture, mêmes habitudes de vie. Pourquoi cherche-t-elle à devenir à ce point son double ?

Rêveries épistolaires de Vanessa Terral
Une femme couche sur le papier ses fantasmes les plus torrides, jusqu’à ce qu’ils deviennent réalité.

Nuit de solstice de Laëtitia Genetay
Fanny est une fée. Du moins théoriquement, car du peuple des fées, elle a la malchance d’être née sans pouvoir. Elle s’est réfugiée loin, dans le mondes des humains, mais la Matriarche la force à assister au Bal du Solstice où un cavalier l’attend.

Parlez-moi d’amour de Frédéric Nérinckx
L’action se passe dans un café aux murs tapissés de lettres d’amour : le propriétaire invite ses clients à rédiger poèmes ou mots d’amour sur les parois de son établissement. Quel secret cache cette étrange lubie ? Un beau texte, ma nouvelle préférée de ce recueil.

La revue Piments & Muscade est éditée par l’association L'Armoire aux Épices. Un exemplaire peut être commandé sur le site au prix de 3€ + frais de port (vous pouvez également vous abonner).

dimanche 8 novembre 2009

Une affaire trop simple

Jonathan Baldwin est retrouvé mort dans la propriété familiale d’Overton (Hampshire). D’après la police, le coupable est un rôdeur ayant étranglé le jeune homme. Sherlock Holmes, arrivé sur place suite à un courrier du garçon l’appelant à l’aide, n’est pas de cet avis. Avec le fidèle docteur Watson, il est bien décidé à dénouer l’écheveau des intrigues familiales.

« Une affaire trop simple » est une fiction mettant en scène le célèbre détective dans l’univers imaginé par Conan Doyle.

La nouvelle est publiée sur le site de la Société Sherlock Holmes de France. Vous y trouverez également d’autres fictions du même genre, rédigées par des auteurs contemporains. Sur le forum du site, vous trouverez également quelques appréciations de lecteurs.

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

vendredi 6 novembre 2009

Deus irae - Philip K. Dick & Roger Zelazny

Après un conflit nucléaire généralisé, les survivants sont regroupés en petites communautés. La plupart sont devenus des mutants, d’autres sont défigurés ou présentent de graves handicaps. Deux églises se disputent leurs faveurs : l’église chrétienne et celle qui vénère Deus irae, le Dieu de la Colère, l’être qui a plongé le monde dans l’horreur atomique. Tibor McMasters est un peintre « inc » (incomplet), sans bras ni jambes, qui se déplace dans un petit véhicule, et manie les objets avec des extensions métalliques. Il est chargé par les prêtres du Dieu de la Colère d’en faire son portrait. Le peintre part donc en pèlerinage au travers du monde dévasté pour retrouver l’homme qui a déclenché l’apocalypse.

Le récit décrit la quête d’un homme abîmé dans un univers lui-même meurtri. Dans ce contexte, que signifient encore le Bien et le Mal ? En quoi doivent croire les hommes, si Dieu semble leur avoir tourné le dos ? Sinon dans un Dieu de la Colère qui a démontré sa puissance ? Il n’y a évidemment pas de réponse et les êtres humains restent livrés à eux-mêmes dans un monde absurde.

jeudi 5 novembre 2009

Les importunes

Le vieil homme sent sa dernière heure arriver. Des points lumineux dansent devant ses yeux. Des lucioles ? Ou la projection de sa conscience ? Le vieillard passe en revue ses succès d’affaires, mais un souvenir d’enfance vient le tourmenter. Peut-il encore se racheter ?

« Les importunes » est un petit conte fantastique avec une conclusion morale (on ne peut pas toujours faire dans la SF noire^^).

Rédigée dans le cadre de l’AT « Lucioles » de la revue Éveil, elle a été sélectionnée et publiée dans le premier numéro de la revue. Un exemplaire peut être commandé sur le site au prix de 4,90€ + frais de port.

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

mercredi 4 novembre 2009

Les miroirs de l'esprit - Norman Spinrad

Un écrivain de science-fiction raté, John B. Steinhardt, a fondé une secte, le Transformationalisme. De petit groupe minoritaire, elle est devenue rapidement une puissance financière qui trouve des recrues jusque dans le monde d’Hollywood. Le réalisateur Jack Weller voit sa femme peu à peu convaincue par le baratin du mouvement. Celle-ci finit par le quitter, sur les ordres de ses supérieurs de la secte. Jack Weller se lance alors dans une quête au sein du mouvement pour la récupérer. Parviendra-t-il à tromper les dirigeants de la secte, leur faire croire qu’il est devenu un adepte sincère, afin de retrouver sa femme et la sauver ? Ou sera-t-il lui-même endoctriné par une organisation rompue aux techniques de manipulation ?

Norman Spinrad s’attache à dénoncer l’emprise des sectes au travers de la parodie de l’une d’entre elles, la Scientologie, et de son fondateur, L. Ron Hubbard, dont le portrait apparaît en filigrane au travers de celui du gourou du Transformationalisme. L’auteur nous convainc aisément de la nocivité de la secte imaginée et de toutes celles qui lui ressemblent dans la réalité. Le roman de 600 pages se lit d’une traite.

Plume Rouge n°2 - Métamorphose

Le second numéro du webzine Plume Rouge est consacré au thème de la métamorphose. Il rassemble cinq nouvelles (dont la mienne) et une interview d’Elie Darco (qui a réalisé la superbe illustration de couverture). Un petit compte-rendu des nouvelles présentes :

Avatar de Cristina Dasco
Helman, un ex-taulard au chômage, accepte de devenir le cobaye d’un laboratoire de recherche. L’homme ingurgite un produit et se métamorphose peu à peu en animal. Mais le docteur dirigeant le laboratoire nourrit de noirs projets… Un texte sans réelle surprise (mais qui pâtit sans doute du thème annoncé du numéro : on devine évidemment la métamorphose et en partie l’intrigue).

L’affaire Samsa d’Éric Cécile-Parques
Grégorio Samsa est enfermé à l’asile, convaincu que sa tête est carrée. Il s’était auparavant lancé dans un combat en faveur des formes carrées à l’encontre des prêtres louant les formes circulaires. Le pouvoir parviendra-t-il à endiguer l’enthousiasme pour le carré ?

Là-haut perché de Patrick Fraszczak
Un être rêveur, de faible constitution, survit dans un petit parc naturel, entouré de l’immense cité où les hommes s’agitent. Il décide de faire appel aux morpheurs pour changer son corps et vivre ses rêves.

Le cadeau personnalisé d’Alice Mazuay
L’auteure révise ici le conte de Pinocchio : un homme donne vie à un jouet de sa fille mais ce dernier réservera une mauvaise surprise à son créateur. Le conte est charmant, tout en évitant l’écueil de la mièvrerie (qui accompagne souvent la réécriture des contes, à moins de faire dans le noir). Les réflexions de la créature au fur et à mesure de sa découverte des cinq sens sont bien réalisées. Vous retrouverez Alice sur son blog.

Le retour du balancier de Hans Delrue
Son corps change. Ou plutôt balance. Entre le masculin et le féminin sans jamais se fixer définitivement. Elle voudrait bien redevenir la fille qu'elle était, mais qui mettra fin à sa malédiction ? Je vous renvoie à la présentation plus complète de ma nouvelle sur ce blog.

Les différentes éditions de Plume Rouge peuvent être téléchargées à partir du site.

lundi 2 novembre 2009

L'amour qui ne dit pas son nom

La destinataire retourne la lettre entre ses mains. Ni nom, ni signature. Qui donc lui écrit sous couvert d’anonymat ? Et pour lui parler d’amour ?

« L’amour qui ne dit pas son nom » est une courte nouvelle épistolaire au ton mystérieux et à la fin surprenante.

Rédigée dans le cadre de l’AT « À la lettre » de la revue Piments & Muscade, elle a été sélectionnée et publiée dans le n°5 de la revue. Un exemplaire peut être commandé sur le site au prix de 3€ + frais de port (vous pouvez également vous abonner).

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

vendredi 16 octobre 2009

La Gargotte Acide n°6 - Le futur

La Gargotte Acide n°6 est consacrée au Futur. Le thème est décliné par plusieurs auteurs de façon variée : noire, humoristique ou fantastique.

J’y ai contribué par une courte nouvelle de science-fiction sombre Pour voir les étoiles, qui raconte l’histoire d’un jeune homme cherchant à échapper aux entrailles closes et miséreuses de la cité afin d’accéder à la plate-forme d’où il pourra admirer les étoiles qu’il n’a jamais vues.

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

mardi 13 octobre 2009

Le retour du balancier

Son corps d’adolescente change, se transforme, mais de manière anormale : elle devient un garçon, puis retrouve sa nature de fille, puis reprend son sexe masculin et ainsi de suite, inlassablement. Maladie ? Malédiction ? Comment arrêter ce balancement maudit ? Médecins et psychiatres se penchent sur son cas, sans pouvoir l’aider. Y a-t-il moyen de vivre malgré tout ? De trouver l’amour ?

« Le retour du balancier » est une nouvelle de science-fiction plutôt sombre, ayant pour toile de fond le transsexualisme. Une jeune fille qui cherche à fixer son identité et qui se retrouve face à un choix cornélien.

Rédigée en réponse à l’AT « Métamorphes » du webzine Plume Rouge, elle a été sélectionnée et publiée dans le n°2 de la revue. Celle-ci peut être téléchargé sur le site.

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

Canicule

J’ai reçu l’anthologie « Canicule » rassemblant les textes lauréats du Concours de nouvelles policières organisé par la Police de Liège en 2009 (dont ma propre nouvelle « Pour ne pas gâcher ». L’anthologie est publiée aux Éditions Luce Wilquin (sans doute l’éditeur le plus connu qui m’ait publié pour le moment^^). L’ouvrage peut être commandé au prix de 14€ sur le site Rezolibre ou en librairies. ISBN : 978-2-88253-392-0.

Météologique de Bruno Verbrugge (Grand prix de la communauté française)
L’histoire d’un amour qui échauffe les esprits et l’atmosphère.

Par des nuits trop étoilés de Dominique Chappey (Grand prix de la Police de Liège)
La mort d’un fils modèle qui se révèle être un assassin de vieilles dames.

Porteurs d’eau de Benoît Ferrière
De jeunes voleurs prennent la place de livreurs d’eau.

Maman a ses chaleurs d’Yves Jadoul
Maman est morte mais son fils l’a conservée dans la glace et lui parle.

Chaleur humaine d’Isabelle Corlier
Examen inhabituel des corps dans une chambre d’autopsie.

Cuit à point d’Anne-Patricia Fontanier
Une canicule qui a raison du maire qui convoitait le terrain d’une vieille dame.

La déposition de Diego Debroux
La déposition d’un garçon que les policiers ne prennent d’abord pas au sérieux mais qui expose un crime en train d’être commis.

La grande canicule de l’indépendance de Philippe Bastin
Le moyen de faire des économies dans la sécurité sociale d’une Wallonie se retrouvant malgré elle indépendante.

Révolution de Jean-Marc Bury
Où la canicule pousse à la révolte contre le système.

Pour ne pas gâcher de Hans Delrue
Un café empoisonné qu’il ne faut pas gâcher. Lire la présentation plus complète de ma nouvelle sur ce blog.

Maldonne pour Mado de Michel Denais
Une concierge qui profite de la canicule pour supprimer les habitants de l’immeuble qu’elle dérobe.

Hot Summer de Jacques Godfrind
Amour et règlement de comptes dans une petite communauté de marginaux.

Mais qu’est-ce qu’il a, ce Georges ? de Jean Kattus
Les cris de Georges indisposent le locataire du dessus qui est bien décidé à s’en débarrasser.

Serial couleur de Michel Lauwers
Un peintre qui cherche à utiliser du sang humain pour réaliser ses tableaux.

Un peu de chaleur humaine de Paule Strens
Un condamné à mort dans une prison aux États-Unis, entre canicule et panne de courant.

Au sommet de la tour de Tatiana Tissot
Petit meurtre entre gamins. La police arrivera-t-elle à faire la lumière sur cette affaire sordide ?

Svalka de Roxane Vandenbroeck
Petite tranche de vie au commissariat.

Les cheveux roux de Sophie van der Stegen
Au cours d’un dîner chic, un docteur conte le récit d’un assassinat mystérieux.

Tremblement de cœur de Patricia Van Praet-Lonhienne
Un amour perdu et retrouvé, sur fond de crime et de jalousie.

Coup d'approche

Bernard fréquente Cécile, la fille du riche industriel André Meuleman. Ce dernier voit cette relation d’un mauvais œil. Après avoir accepté de rencontrer le jeune homme au cours d'une partie de golf, il espère bien le dissuader de continuer à voir sa fille. Bernard, lui aussi, veut régler ses comptes sur le green.

« Coup d’approche » est une courte nouvelle de polar. Elle fait partie des textes sélectionnés par le jury lors du Concours de nouvelles organisé par la Ville d'Anzin-Saint-Aubin en 2009.

La nouvelle a été éditée dans l'anthologie « Petites nouvelles... d'Anzin-Saint-Aubin » par la Ville d'Anzin-Saint-Aubin en octobre 2009. L’ouvrage est disponible à la mairie de la ville au prix de 5€. Encore faut-il habiter dans le coin^^

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

La répulsion de Karst Olenmyl - Sébastien Gollut

Sur le continent dévasté des Jémellides, les guetteurs de la Forteresse surveillent l’usage de la magie afin de prévenir toute nouvelle catastrophe. Karst Olenmyl, lui, arrive au bout de son voyage le menant à Selme, mais avant de pouvoir pénétrer dans le village, il est soufflé, rejeté dans le lointain par un sort de répulsion. Il se réveille, amnésique, mais toujours avec le désir de Selme qui l’attire inéluctablement. Les autorités traquent cet être mystérieux, objet de ces étranges disparitions magiques. Mais Karst obtiendra de l’aide pour atteindre sa destination et découvrir la raison de sa malédiction.

Le héros paraît coincé dans une boucle temporelle – thème inhabituel pour un texte de fantasy – et doit reprendre inlassablement sa quête. L’atmosphère est lourde dans ce récit opposant le mal et le bien, ce qui lui confère sans doute un côté quelque peu manichéen. La novella est cependant bien écrite et on se plaît à découvrir le secret de Karst Olenmyl.

dimanche 27 septembre 2009

Pour ne pas gâcher

Elle ne supporte plus du tout son époux tyrannique et décide de s’en débarrasser en empoisonnant son café. Mais son mari trouve qu’il fait bien trop chaud pour l’avaler. Que faire ? Elle n’a pas d’autre dose de poison : il faut absolument qu’il boive le café. A-t-elle raté sa chance ?

« Pour ne pas gâcher » est une courte nouvelle de polar. Elle fait partie des textes lauréats du Concours de nouvelles policières organisé par la Police de Liège en 2009.

La nouvelle a été éditée dans l'anthologie « Canicule » par les Éditions Luce Wilquin en septembre 2009. L’ouvrage peut être commandé au prix de 14€ sur le site Rezolibre ou en librairies. ISBN : 978-2-88253-392-0.

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

vendredi 25 septembre 2009

Les lendemains verts

J’ai reçu et lu l’anthologie « Les lendemains verts » publiée par la Mairie de Chalabre rassemblant les textes lauréats du Concours de nouvelles « Lendemains Verts » (ou j’ai remporté le deuxième prix). Le thème : l'écologie et la vie quotidienne dans la campagne de la deuxième moitié du XXIème siècle, interprété au sens large (romanesque, humoristique, dramatique, policier, science-fiction). L’anthologie n’est hélas pas commercialisée.

La plupart des textes sont de bonne qualité, bien que l’ensemble devienne assez répétitif. Vu le thème du recueil, la majorité des auteurs ont décrit des petites communautés menant une vie simple, en harmonie avec la nature, loin des cités modernes.

Tourisme Vert de Bruno Escrouzailles (Premier Prix)
Un couple se voit proposer un emploi dans une ferme, mais il s’agit de faire simplement illusion pour les touristes de la ville, en mal de dépaysement. L’expérience se terminera de manière brutale. Plus d’explications sur le site de l’auteur.

L’herbe est plus verte ailleurs de Hans Delrue (Deuxième Prix)
Ça, c’est la mienne^^. Les catastrophes écologiques ont failli détruire la civilisation mais le Comité Écologique tente de résoudre les problèmes de l’humanité. Après avoir nettoyé les rues de la ville, Thibaut participe à la dépollution de la campagne et va vite déchanter quant aux espoirs de renouveau. Vous pouvez également lire la présentation plus complète de ma nouvelle sur ce blog.

Sahara de Pierre Minot (Troisième Prix)
Un groupe d’étudiants visite un centre d’agriculture futuriste, permettant une énorme production tout en respectant les contraintes environnementales. L’une des étudiantes, Ambre, réfléchit à son avenir. Restera-t-elle sur place ou rentrera-t-elle dans sa ville natale ? Elle est bien plus éloignée de chez elle que le lecteur ne le pense au départ.

La Révélation d’Even
Menant une vie simple, un petit groupe d’enfants de la communauté des Truffiers, accompagné d’un vieillard, rapporte un vieil accu trouvé par hasard à un centre de recyclage. Le vieil homme évoque l’ancien temps durant le voyage.

Alpha B. de Véronique Fauvinet
Petit conte entre une fillette et un vieux jardinier algérien qui, par ses tendres efforts, sauve son arbre et les arbres à l’entour.

Le Dernier des Coronas de Jean Gualbert
L’histoire d’un virus décimant l’humanité, mais racontée du point de vue… du virus ! Texte bien écrit, ayant peu à voir avec le thème mais offrant une pause dans la série des communautés campagnardes auto-suffisantes…

Grand Extérieur de Gabriel Vidal
Des groupes de colons fuient la cité affamée pour tenter leur chance dans de petites communautés isolées, où une crainte mystique de l’environnement se développe.

La Communauté de Florence Delsol
Un petit groupe d’idéalistes s’enferme dans une vallée isolée, afin de vivre en autarcie, loin du monde moderne qui s’apprête à s’écrouler, mais cela était-il vraiment nécessaire ?

Nécessités d’ailleurs de Caroline François
Le jeune Anatole et son père vont à la grande ville échanger des sacs mystérieux contre du pétrole. Que contiennent ces sacs ? Le garçon se pose la question…

En Route vers le Progrès de Jean-François Schwaiger
La population a pris l’initiative de mieux respecter l’environnement en s’imposant les contraintes nécessaires, imposant les réformes nécessaires aux industriels.

Le Rêve d’Abia d’Odile Chapeau
Sous la direction d’Abia, une petite communauté survit en respectant la nature. Cependant, derrière ce noble paravent, Abia cache quelques secrets inavouables.

Vitesse et précipitations de Bruno Molinaro
Deux gosses de la ville viennent embêter ce qu’ils croient être une brave fermière, mais celle-ci est rompue aux technologies modernes.

Le Retour à la Ville de Nicolas Soffray
Son vieux père lui demande de venir le visiter une dernière fois à Lyon, mais Louis hésite à quitter son village. Tous ses voisins le pressent d’accepter, espérant pouvoir entendre le récit de ses aventures à la grande ville, mais Louis n’a guère envie d’y pénétrer.

Nature 86 de Sébastien Lécou
Une enquête sur l’accident d’un réacteur pousse Anton à visiter la campagne et à choisir une autre vie.

Rêve en vert de Marion Beetschen
Léa aimerait bien pénétrer, ne fût-ce qu’une fois, dans une des « campagnes », réserves naturelles hermétiquement closes, permettant de produire de l’oxygène. Mais une mauvaise surprise l’y attend.

L’enfant du hameau de Hilda & François Dussoubz
Une petite communauté se développe en construisant des maisons écologiques qui deviennent peu à peu la norme.

Bucolique de Cyril Marie-Rose
L’homme semble vivre désormais en harmonie avec la nature, mais il y a une ombre au tableau : les espèces animales sont toutes éteintes et l’homme est désormais seul.

Fleur des champs de Valérie Abbadie
Violette, jeune institutrice, quitte la ville polluée pour s’installer à la campagne et apprend à connaître ses habitants, parfois surprenants.

La peine capitale de Christian Bergzoll
De petites communautés tentent de survivre dans un monde ravagé par la montée des eaux.

samedi 19 septembre 2009

L’alba commossa

Al tuo cospetto l’alba commossa che la bruma combatte
È un cielo a pezzi ricoperto di stracci


Ce sont les deux premiers vers (traduit en italien) de mon poème « L’aube émue », un des textes lauréats du concours franco-italien de poésie La plume et le cœur, organisé par l’association culturelle Il Musagete et Aljon Editrice.

Les poèmes sélectionnés ont été publiés dans une anthologie bilingue « La plume et le cœur » / « La penna e il cuore » par Aljon Editrice.

ISBN : 978-88-96313-04-6

Commander : deastore.com - dvd.it - unilibro.it - webster.it - paginainizio

vendredi 11 septembre 2009

2ème Prix au « Prix Infini 2009 »

Petite note rapide pour signaler que j’ai obtenu le deuxième prix au Concours de nouvelles « Prix Infini 2009 » organisé par l’association éponyme. La nouvelle primée est « La conjuration Babel » (pas encore publiée).

Voir résultats.

La Brigade de l’Œil - Guillaume Guéraud

Dans une dictature futuriste, la loi Bradbury interdit toutes les images. Dessins, photographies et films ont été passés par les flammes vingt ans plus tôt. Considérée comme l’opium du peuple, la télévision n’est plus. Les hommes, enfin « libérés » du poison des images, peuvent s’adonner à des activités plus saines. Cependant, des rebelles et des trafiquants continuent à faire circuler des images interdites sous le manteau. Gare à eux ! Car la Brigade de l’Œil veille, arrêtant tous les contrevenants et leur brûlant les yeux pour les punir de leurs crimes.

Le roman alterne les aventures de deux individus. L’un, Falk, est un des responsables de la Brigade de l’Œil, traquant sans relâche les terroristes : son passé n’est pourtant pas très clair et il consomme des drogues pour tenir le rythme. L’autre, Kao, un gamin de 15 ans, deale des images à la sauvette, tombe amoureux, fraie avec des rebelles au régime, tente de faire renaître le cinéma. Les chemins des deux hommes se croisent parfois, jusqu’à l’issue fatale.

Hommage à Bradbury, le roman est très bien écrit. L’auteur décrit des scènes parfois fort violentes dans cette lutte entre dictature et rebelles de l’image. L’histoire n’est pas aussi manichéenne qu’on pourrait le penser au premier abord. L’interdiction des images a apporté des bonnes choses au peuple (intérêt pour la lecture, fin de la lobotomisation télévisuelle etc). Quant aux rebelles, ils ne sont pas tous des résistants attachés aux beaux principes, mais parfois de simples amateurs d’images pornographiques et sanglantes. L’intrigue est bien construite entre Falk et Kao, le chasseur et la proie, personnages nuancés malgré le rôle qu’ils se doivent de jouer. Roman noir et assez dur.

dimanche 6 septembre 2009

Vers à Lyre n°6 - Feuille

Sixième numéro du webzine Vers à Lyre rassemblant nouvelles, poèmes, articles et dessins autour du thème « Feuille ». Un petit compte-rendu de quelques nouvelles présentes :

L’orage de Jacques Thomassaint
Un homme assis à la terrasse d’un café. Une jeune femme passe près de lui et un morceau de papier tombe de son sac. Tandis que le feuillet est emporté ci et là par le vent, l’homme imagine ce qui pourrait y être écrit.

Feuille blanche de Hans Delrue
Je vous renvoie à la présentation plus complète de ma nouvelle sur ce blog.

Tête de feuille de Christophe Garreau
Un texte très amusant sur les tribulations d’un garçon né avec une tête de feuille. Passée la peur de perdre la tête en automne, va-t-il toutefois survivre à l’intolérance de ses camarades « normaux » ? Trouvera-t-il l’amour ?

Le Chifoumi de Pierre Ecarlat
Une lutte épique entre deux adversaires qui se révèle un jeu d’enfants.

Les différentes éditions de Vers à Lyre peuvent être téléchargées à partir du site.

Station Fiction n°3 - Obscurité

Nouvelle livraison de Station Fiction dans ma boîte aux lettres. Il s’agit du n°3, avec une superbe couverture, consacré à l’« Obscurité ». Les nouvelles n’ont pas toujours grand rapport avec ce thème, mais le numéro rassemble en fait les nouvelles sélectionnées lors de divers appels à texte. Ce qui donne donc un numéro plutôt « athématique » (ce n’est pas gênant ceci dit).

Le Père Noël d'Arthur Z. Balogh
La petite Shannen croit encore au Père Noël, malgré les affirmations de son frère aîné. Deux êtres surnaturels sillonnant le cosmos décident de lui faire plaisir en jouant le rôle du dit Père Noël et de la couvrir de cadeaux. Un petit conte sans prétention.

La nuit tombe sur Sherwood d'Olivier Boile
Robin des Bois, à la fin de sa vie, se lève une nuit et erre dans la forêt en se souvenant de son passé. Ses motivations et ses actes, transformés par la légende, étaient bien moins louables que ce que l’on s’imagine. Puis il fait une rencontre, celle d’une jeune fille dont il est sans doute le père, et doit en subir l’interrogatoire. N’est-ce pas sa conscience qui lui parle ? Une première moitié du récit plutôt réussi sur la différence entre idéal et réalité. Par contre, une seconde partie qui me convainc moins.

Par-delà le sang de Cyril Carau
Fabrice Velkoroff est un dandy s’abîmant dans les plaisirs du XIXème siècle. Il est surtout un vampire depuis peu, et son frère décide de le sauver en l’emmenant au fond de l’Afrique pour consulter un sorcier, le seul en mesure de déjouer la terrible malédiction. Pour ceux qui aiment les histoires de vampire (auxquelles je n’accroche que rarement), voilà une aventure, à la prose plutôt chargée, pleine de rebondissements et d’exotisme. Elle semble toutefois faire partie d’une histoire plus vaste dont on n’a pas toutes les clefs dans la nouvelle.

Hypermarché de Nicolas Chapperon
Un homme fait ses courses dans un centre commercial futuriste, se laisse séduire par les nouveautés proposées dans ce temple de la consommation, mais ne les emportera pourtant pas. Courte nouvelle très réussie, sans doute ma préférée de ce numéro. Une seule petite déception, peut-être, c’est d’avoir placé l’intrigue dans le futur : l’histoire aurait pu avoir lieu dans notre monde, ô combien lui aussi soumis au capitalisme et à la frénésie consumériste (par contre, la nouvelle n’aurait alors pu être au sommaire d’un magazine SF).

L'apprentie d'Aurélie Ligier
La Mort doit céder la place à sa jeune remplaçante. Cependant, cette dernière doit subir une série d’épreuves avant de pouvoir prétendre tenir la faux : comme l’on pouvait s’y attendre, faire face à la mort de ses proches avant de prétendre infliger cette peine à autrui. Histoire bien écrite, mais sans surprise.

Ondulations dans l'obscurité d'Aleksandar Ziljak
Un texte très réussi sur la rencontre (manquée ?) entre les humains et une race marine extraterrestre sur une planète obscure et dangereuse. Elle aurait sans doute pu faire partie du précédent numéro de Station Fiction (« Premier Contact »)

Station Fiction est éditée par l’association Chantiers Imaginaires. Un exemplaire peut être commandé sur le site au prix de 4€+1€ de port (vous pouvez également vous abonner).

Feuille blanche

Un prisonnier, au fond d’un cachot, rédige son histoire. Cependant, la feuille qu’il utilise n’est pas anodine : elle fait partie de la peine du détenu. Ce dernier doit choisir les mots avec intelligence. En effet, il ne recevra pas d’autre feuille.

« Feuille blanche » est une courte nouvelle fantastique. Elle a été publiée dans le webzine Vers à Lyre n°6 consacré au thème « Feuille » Celui-ci peut être téléchargé sur le site.

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

L'herbe est plus verte ailleurs

Les changements climatiques et les catastrophes naturelles ont fait trembler la civilisation sur ses bases. Heureusement, le Comité Écologique a pris le pouvoir et tente de réguler les problèmes que connaît l’humanité. Après avoir passé des années à nettoyer les rues de la ville, entouré par les habitants miséreux et agressifs, Thibaut devient enfin éboueur de première classe : il va pouvoir prendre part à la dépollution de la campagne. Là, le Comité Écologique bâtit des serres afin de nourrir la population mondiale. Mais des élément suspects conduisent Thibaut à douter des intentions du Comité.

« L’herbe est plus verte ailleurs » est une nouvelle de science-fiction, mettant en scène un homme confronté aux défis d’une civilisation post-apocalyptique qui cherche à survivre.

La nouvelle a obtenu le deuxième prix au Concours de nouvelles « Lendemains Verts » organisé par la Mairie de Chalabre en 2009. Elle a été publiée dans l’anthologie éditée à l’occasion par la mairie.

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

La Gargotte Acide n°5 - Médiéval

La Gargotte Acide est un webzine rassemblant nouvelles, bandes-dessinées et illustrations autour d’un thème. Son cinquième numéro, auquel j’ai participé, est consacré au « Médiéval ».

En fait, il aurait sans doute dû se nommer « Dragon(s) » vu le nombre d’auteurs (dont moi) ayant traité de cet aspect. Pour une fois que je faisais de la fantasy, mince^^.

J’y ai contribué avec un petit texte humoristique Chassez le naturel : usant de son pouvoir de métamorphose, un dragon curieux visite une cité humaine, mais n’arrive pas à camoufler sa véritable nature.

Vous pouvez également aller lire la critique du magazine réalisée par Question SF (dont ma nouvelle).

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

Piments & Muscade n°4 - Songes d'une nuit d'été

J’ai accumulé du retard dans mon compte-rendu des fanzines : donc voici enfin celui de la revue Piments & Muscade n°4 « Songes d’une nuit d’été », à laquelle j’ai participé. Le magazine, au petit ruban de satin, se présente comme de la littérature érotique, mais les auteurs (moi y compris) restent en définitive assez sages^^. Voici mon petit compte-rendu :

Un crépuscule dans une clairière d’Anthony Boulanger
Dans une clairière, un humain rencontre une dryade dont il tombe amoureux. Leur amour est impossible, mais à force de patience, ils finissent par s’unir.

À l’ombre des cyprès de Gemme
Le texte raconte le cheminement d’une jeune dryade en passe de devenir adulte. Elle rencontre un faune, être étrange. Leur étreinte, qu’elle croit exceptionnelle, n’est que la répétition des amours habituelles entre ces êtres sylvestres.

Lorsque le songe se dissipe de Hans Delrue
Je vous renvoie à la présentation plus complète de ma nouvelle sur ce blog. Ma nouvelle dénote par son côté science-fiction dans un recueil plutôt axé sur la fantasy et les textes poétiques.

Soir d’orage d’Ophélie Bruneau
Récit court et très beau au sujet d’une rencontre envoûtante lors d’un soir d’orage près du Lot. Le narrateur se souvient avec émotion de la première étreinte.

« Faeris » or not « faeris » ? de Frédéric Nérinckx
Texte humoristique où le narrateur, par amour pour sa fiancée, va se laisser entraîner par elle dans une cérémonie de la Wicca qui les emportera dans un lieu auquel ils ne s’attendent guère. L’auteur a également réalisé plusieurs dessins dans ce numéro.

La visite de Maloriel
Un fantôme particulier pénètre dans la chambre d’une jeune femme et éveille ses sens. Est-ce un rêve, un être surnaturel ou la promesse d’un amour futur ?

IrRêversible d’Aude Labrot
Amélie perd Nicolas, l’amour de sa vie. Désespéré, elle noie son chagrin dans l’alcool avant de rencontrer – croit-elle – une fée qui lui permet de s’enfermer à jamais dans le rêve en compagnie de Nicolas. Pour rien au monde, elle ne voudrait quitter son songe.

L’unique héritière de Léa Silva
Lutène, le jeune écuyer, tombe amoureux de la princesse Elhyne qu’il doit accompagner dans sa fuite. La différence sociale rend leur amour impossible, à moins que… ?

La revue Piments & Muscade est éditée par l’association L'Armoire aux Épices. Un exemplaire peut être commandé sur le site au prix de 3€ + frais de port (vous pouvez également vous abonner).

Katapulpe n°7 - Valise

La revue Katapulpe publie des nouvelles littéraires d’écrivains amateurs, ainsi que d’étudiants (je ne suis plus dans la seconde catégorie, mais encore largement dans la première^^). J’ai contribué à leur septième numéro ayant pour thème « Valise ».

Le magazine propose des nouvelles d’horizons divers (science-fiction, imaginaire, littérature générale), ainsi que plusieurs bandes-dessinées d’étudiants en arts graphiques.

Vous y retrouverez entre autres Au-delà des dunes, une nouvelle d’Ariane Gélinas sur le tourisme virtuel. J’ai fort apprécié Bulles d’eau et de savon de Toby Germain sur la relation difficile entre un fils et son père. Le magazine publie également ma nouvelle Supplément de bagages dont vous trouverez une présentation plus complète sur ce blog.

Un exemplaire peut être commandé sur le site Le Pressier et dans certaines librairies au Québec, au prix de 6$ canadiens .

mercredi 2 septembre 2009

Le Magasin des Suicides - Jean Teulé

Dans un futur indéfini, les habitants dépriment au point que nombre d’entre eux veulent mettre fin à leur jour. La famille Tuvache tient justement un magasin des suicides depuis plusieurs générations. Là, le client trouvera tout le matériel nécessaire pour commettre le suicide de son choix : poisons, cordes, armes diverses… Tous les membres de la famille affichent désespoir et mauvaise humeur, jusqu’à ce que la bonne marche de leurs affaires soient troublés par l’arrivée du petit dernier : un enfant optimiste et qui ose insuffler la joie de vivre chez les clients.

Une bonne dose d’humour noir rend ce conte, basée sur une idée originale, plutôt amusant à lire. Toutefois, à la longue, les scènes ont un côté répétitif, un peu caricatural (le livre est heureusement court, ce qui atténue cette impression). La fin manque de cohérence. Bref, plaisant, mais pas exceptionnel.

Lorsque le songe se dissipe

Est-ce la chaleur lascive de l’été qui l’a poussée ? Les encouragements de ses amies ? Le fait de se sentir quelque peu négligée par son riche mari ? Toujours est-il qu’Annabelle se décide à pousser la porte de la Compagnie des songes et de passer la soirée dans les bras d’un amant créé à sa convenance. Elle ne se doutait pas à quel point elle s’attacherait au songe…

« Lorsque le songe se dissipe » est une nouvelle de science-fiction, mettant en scène le classique trio du mari, de la femme et de l’amant dans un monde où la technologie aura de surprenantes conséquences.

Rédigée dans le cadre de l’AT « Songes d’une nuit d’été » de la revue Piments & Muscade, elle a été sélectionnée et publiée dans le n°4 de la revue. Un exemplaire peut être commandé sur le site au prix de 3€ + frais de port (vous pouvez également vous abonner).

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.

vendredi 28 août 2009

Collectif Hydrae - Les perles diaboliques

Le Collectif Hydrae a lancé un défi pour un numéro spécial : écrire des textes ayant l’enfer pour thème en exactement 666 signes. Le resultat, Les perles diaboliques, rassemble trente-six textes aux odeurs infernales.

J’y ai contribué avec le texte L’invocation que vous pourrez y découvrir parmi les autres créations.

La vague - Todd Strasser

Le livre est basé sur des faits réels, ayant eu lieu en 1969 en Calfornie. Ben Ross, un professeur d’histoire, projette un film sur la prise du pouvoir par les nazis en Allemagne et les camps d’extermination. Les élèves ne parviennent pas à comprendre pourquoi le peuple allemand a laissé faire, n’a pas renversé Hitler et empêché le génocide. Le professeur se lance alors dans une expérience afin de montrer à ses élèves qu’ils peuvent, eux aussi, se laisser séduire par le fascisme. Il transforme sa classe en un groupe soudé avec quelques slogans : « La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l'Action ». Les élèves se prennent rapidement au jeu. Le professeur perd rapidement le contrôle de ces élèves, aveuglés par leur cohésion, le sentiment de faire œuvre utile, aux points de terroriser ceux qui ne veulent pas rejoindre leur mouvement. L’enseignant lui-même se retrouve littéralement possédé par son personnage de leader. En quelques jours, l’école devient une société totalitaire, qui ne prendra fin que lorsque le professeur parviendra à infliger un choc suffisant à ses élèves pour qu’ils sortent de leur transe.

À la lecture des premiers chapitres, peu intéressants, j’ai regretté que l’histoire soit romancée, plutôt que d’avoir un compte-rendu scientifique de l’expérience. Mais lorsque celle-ci est lancée par le professeur, le livre change du tout au tout. Les personnages pâlots du début deviennent de vrais acteurs de l’histoire. Jusqu’où donc ira cette escalade totalitaire ? ne peut-on s’empêcher de se demander.

La qualité littéraire est inégale dans ce livre plutôt destiné à un public adolescent. Bien que basés sur des faits réels, la narration rend parfois l’histoire peu crédible. Il ne faut évidemment pas attendre de ce court récit une analyse détaillée des thèses du nazisme. Cependant, l’histoire est crue, brute, percutante, pédagogique. Bref, plutôt un livre adressé aux jeunes afin de leur faire comprendre la manipulation des masses.

mercredi 29 juillet 2009

Supplément de bagages

Une navette s’approche de Titan, satellite de Saturne, où est installée une colonie humaine depuis peu. Les passagers ont payé leur place à prix d’or et ne s’encombrent pas de bagages afin d’éviter d’énormes frais supplémentaires. Pourtant l’un d’eux voyage avec une immense valise. Il a dû débourser une somme conséquente pour l’emporter avec lui. Ses compagnons de cabine sont intrigués. Que peut bien contenir cette fameuse valise ? Parviendront-ils à percer le secret de l’étrange voyageur ?

« Supplément de bagages » est une petite nouvelle de science-fiction, mettant en scène un huis clos de trois personnages dans une cabine autour d’une valise mystérieuse.

Rédigée dans le cadre de l’AT « Valise » du magazine Katapulpe, elle a été sélectionnée et publiée dans le n°7 de la revue. Un exemplaire peut être commandé sur le site Le Pressier et dans certaines librairies au Québec, au prix de 6$ canadiens .

Voir aussi : extrait et présentation de la nouvelle sur mon site.